13 fermetures de classes à la rentrée dans le 19ème arrondissement : une décision inacceptable et incompréhensible !

Jeudi 25 juin, s’est tenu un conseil départemental de l’Éducation Nationale qui réunit représentants des parents, les syndicats d’enseignants, la direction du rectorat ainsi que des élus parisiens.

Les propositions de carte scolaire pour la rentrée prochaine ont été débattues.

Pour nos écoles du 19ème, ont été actées 13 ouvertures et créations de postes : 6 ouvertures de classes (maternelles : 11 rue Georges Thill, 34 rue Manin, 47 rue Armand Carrel et 118 boulevard Macdonald et élémentaires : 118 boulevard Macdonald et 4 rue Goubet), 4 postes «Plus de maîtres que de classes» (élémentaires : 105 bis rue de l’Ourcq A et Ourcq B, 41 rue de Tanger B et rue Eugénie Cotton), ainsi que 3 postes supplémentaires en REP+ pour le secteur Georges Rouault.

En revanche côté fermetures c’est l’incompréhension et la colère qui dominent: onze fermetures sont envisagées dans des écoles en éducation prioritaire (maternelles : 15 rue de Tanger, 26 rue Archereau, 58 rue Archereau, 28-30 rue d’Aubervilliers et élémentaires : Ourcq A et B, 41 rue de Tanger B, Colette Magny B, rue Barbanègre A et B et 132 rue d’Aubervilliers) et deux fermetures hors éducation prioritaire à la maternelle rue de Palestine et à l’école élémentaire rue du général Brunet.

Seule la fermetures prévue depuis avril à la maternelle du 41 rue de Tanger a pu être annulée aujourd’hui lors de ce CDEN.

Le groupe des élu(e)s écologistes et citoyen-nes, représenté par Aurélie Solans, conseillère de Paris et élue du 19ème, a voté CONTRE cette carte scolaire.

Le compte n’y est absolument pas pour les enfants de nos quartiers populaires qui ont besoin plus qu’ailleurs d’une école innovante avec des effectifs réduits.

Face au défi à relever vers la réussite de tous les enfants du 19ème, nos écoles doivent obtenir des moyens à la hauteur pour stabiliser leurs équipes, pour pérenniser leurs projets pédagogiques. Les effectifs doivent permettre de répondre aux situations difficiles, d’accompagner la diversité des parcours de chaque enfant, de chaque famille (enfants réussissant à l’école, primo arrivants, enfants handicapés, ou bien  simplement en difficultés scolaires).

Bref, il nous faut des écoles de quartier qui favorisent l’égalité des chances, dans la mixité sociale de notre arrondissement si divers.

Nous attendons donc du Recteur et du Ministère de l’Éducation Nationale qu’ils  revoient la carte scolaire.

Le 19ème, arrondissement le plus populaire et le plus jeune de Paris, ne doit pas être l’arrondissement le plus touché par les fermetures de classes !