Aidons la ferme florale de l’hôpital Robert Debré

Il existe dans notre arrondissement un acteur pas comme les autres : la Ferme Florale Urbaine

Cette ferme florale a été créé par Félix et Tran-Phi qui l’ont baptisé ainsi car il s’agit d’une entreprise de l’ESS qui a pour objectif de cultiver et distribuer des fleurs zéro-carbone sur des espaces verts urbains délaissés.

L’ambition est de redonner du sens à la filière horticole, en développant un modèle de micro-ferme florale économiquement viable et pourtant radicalement écologique.

Cette première ferme florale a démarré en mai 2019 dans le cadre de l’appel à projet ‘Parisculteurs’ initié par la Mairie de Paris. Il s’agit d’un site un peu particulier car situé au cœur de l’hôpital pédiatrique Robert Debré dans notre arrondissement.

Des fleurs y sont cultivées sur près de 1200m2, qui sont ensuite livrées à vélo.

Créer une exploitation agricole au cœur d’un hôpital permet d’y introduire des jardins d’un genre nouveau sans que cela ne coute de l’argent à l’hôpital ce qui était un point important pour les porteurs du projet. L’autre intérêt pour l’hôpital est qu’une ferme florale casse les codes : le jardin n’est ni ornemental, ni thérapeutique. On est ailleurs.

La saison passée, une maman venue se promener avec sa fille qui était hospitalisée dans la durée a remercié l’équipe et confié que cela faisait très longtemps qu’elle n’avait pas ressenti l’impression d’être « hors de l’hôpital » avec sa fille.

Malheureusement, la COVID a stoppé la plupart des échanges entre la ferme florale et l’hôpital, et de ce fait également ébranlé le modèle économique du projet (qui reposait pour partie sur l’organisation d’animations, avec l’hôpital ou les particuliers). 

Concernant le volet horticole, le jardin est l’apprentissage d’une vie. « Nous avons cependant déjà beaucoup appris et même si la ferme florale n’est pas encore viable, les fleurs avec un impact bas-carbone sont quasi à coup sûr l’avenir de la filière française de fleurs » nous explique les deux porteurs du projet.

« Peut on encore se permettre de brûler du fioul et d’épandre des pesticides pour cultiver des fleurs ? Quand on y réfléchit, on se rend vite compte que c’est un non-sens absolu. » concluent ils.

Pourtant, le chemin est long, les obstacles sont nombreux, mais les porteurs de ce projet sont convaincus qu’il s’agit de la bonne voie et que d’ici quelques années des milliers d’emplois seront créés sur tout le territoire avec des fermes florales à taille humaine pour une production de proximité. 

Si la saison 2020 a été chaotique, 2021 sera charnière : « nous devons absolument commencer à nous dégager un petit salaire sinon il faudra arrêter. Pour y arriver, pas de secrets : comme nous ne pourrons pas organiser d’animations, il faudra produire, beaucoup plus, et vendre, beaucoup plus » expliquent ils. 

Concernant le concours BGE : La ferme florale Urbaine est finaliste d’un concours organisé par la BGE dans la catégorie ESS.
C’est le vote du public qui détermine le gagnant : il y a 1500€ et de la visibilité pour le premier.
Vous pouvez soutenir le projet en votant et en appelant à faire voter en cliquant sur ce lien : https://www.bge-parif.com/concours-de-pitch/je-vote/

Chaque vote compte et il est possible de voter jusque ce lundi 18h59. C’est le sprint final, alors ils comptent sur nous !