La catastrophe environnementale. L’impasse gouvernementale.
Les solutions.
Les alertes sur l’environnement se multiplient et remontent de tous les territoires de la République. Les conséquences du dépassement des limites planétaires se font sentir directement et menacent toutes formes de vie. Nous voulons faire remonter ces inquiétudes au plus haut niveau de l’État avec la conscience que nous sommes loin d’être exhaustifs.
Les Écologistes portent un projet politique global. Les attaques contre l’état de droit, la pauvreté qui explose, les discriminations racistes, les violences sexistes et sexuelles constituent des priorités absolues. Nous proposons dans ce document de cibler uniquement les alertes environnementales pour illustrer le manque criant de vision du nouveau gouvernement en la matière.
A l’heure où le projet de loi de finances 2025 soumis au parlement contient de nombreux reculs, nous voulons dénoncer une politique austéritaire, dont on peut craindre les effets récessifs. Elle n’apporte aucune solution ni à la dette économique, ni à la dette écologique.
La réduction drastique des dépenses publiques prévue va encore fragiliser les services publics et notre protection sociale: moins de professeurs dans les écoles, moins de soins remboursés, moins de transports publics, moins de logements abordables n’en sont que les premières conséquences identifiables.
Nous rejetons la logique des coupes budgétaires sur les services essentiels au quotidien des Français – le logement, l’école, la justice ou l’hôpital. Ces recettes éculées ont déjà démontré toute leur inefficacité en plus de leur injustice.
À plus long terme, ce budget ne permet pas de préparer notre pays à affronter la catastrophe climatique. France Stratégie estime les besoins d’investissements dans la transition, publics et privés confondus, à 85 milliards par an d’ici 2030, pourtant le gouvernement a préféré faire des économies en sabrant dans les investissements pour la transition et dans les budgets des collectivités.
Celles et ceux qui veulent construire l’écologie des territoires, sont largement privés de moyens. En diminuant drastiquement le fonds vert, cette dotation qui permet aux collectivités, quelle que soit leur taille, de financer leurs chantiers écologiques, en amputant l’ADEME, l’opérateur de l’action écologique de l’État, de 35% de son budget, en retirant 1 milliard d’euros à la rénovation des bâtiments, ou à la conversion aux véhicules électriques, le gouvernement poursuit la politique d’Emmanuel Macron, celle de l’inaction climatique qui obère l’avenir et ignore l’urgence.