100 hectares de végétalisation et d’agriculture urbaine

Intervention de Fatoumata Koné relative aux 100 hectares de végétalisation et d’agriculture urbaine

Merci, Monsieur le Maire.

Cette délibération concerne un bilan intermédiaire d’avancement des actions réalisées dans le cadre de l’objectif que la Ville de Paris s’est fixé d’atteindre, les 100 hectares de murs et de toits végétalisés dont un tiers d’agriculture urbaine d’ici 2020.

Nous nous félicitons de cette communication qui permet de faire un premier bilan de l’ensemble des nombreux dispositifs mis en place par notre collectivité pour végétaliser la Ville.

Nous l’avions évoqué lors du dernier Conseil, la nature en ville revêt plusieurs fonctions : la fonction écologique offrant des services écosystémiques importants pour la qualité de vie en ville mais aussi une fonction sociale essentielle. Le végétal en ville, quel qu’il soit, arbre ou brin de ciboulette, c’est de la biodiversité, un régulateur thermique, un protecteur de la qualité de l’air, un puits de carbone, un contrôleur des eaux pluviales, un agrément visuel participant au sentiment de bien-être des citadins.

Si nous prenons un végétal qui nous tient particulièrement à cœur, l’arbre, celui-ci est non seulement utile dans la lutte contre le changement climatique mais aussi dans la réduction de la pollution urbaine puisqu’il est capable d’absorber d’autres composés chimiques aériens selon de récentes études scientifiques.

Une ONG américaine, The Nature Concervancy, a ainsi publié la semaine dernière un rapport indiquant que si les 245 plus grandes métropoles au monde investissaient à peine 4 dollars par habitant, elles pourraient sauver entre 11.000 et 37.000 vies par an.

Nous souhaitons insister sur 3 points.

La nécessité d’une approche globale au niveau du territoire parisien. Cette volonté de végétaliser la Ville doit constituer un tout cohérent et lisible permettant de conserver ou de développer des continuités et fonctionnalités écologiques.

La nécessité d’une répartition territoriale des espaces verts équilibrée entre quartiers populaires et quartiers plus aisés. Nous espérons que la plate-forme qui sera mise en place d’ici peu permettra de prendre en considération ces points et d’enrichir ainsi ce bilan intermédiaire.

Notre troisième point porte sur la nécessité d’accompagner les Parisiennes et les Parisiens dans leur volonté de végétaliser, et ce fut l’objet de l’un des sujets de nos vœux d’orientation budgétaire proposés à ce Conseil.

Nous voulons conclure en remerciant Pénélope KOMITÈS et ses équipes ainsi que tous les services ayant permis la mise en œuvre de pariculteurs. Un dispositif clé pour atteindre les 100 hectares.

Merci.