Jour du dépassement français : stop à la société de “consumation” !

Aujourd’hui est le « jour du dépassement français » : le jour de l’année à partir duquel notre pays a consommé, depuis le premier janvier, plus de ressources que ce que son territoire peut lui fournir en un an. Cette date symbolique permet de prendre conscience de la démesure et du caractère prédateur de nos activités humaines. 

À l’échelle mondiale, cette date survient aux alentours de fin juillet. C’est le signe que nos modes de vie occidentaux sont parmi les plus climaticides. Et pourtant, malgré le recul constant de cette date (1 mois de moins depuis 1980), les gouvernements successifs ne font rien.

Le quinquennat d’Emmanuel Macron a été celui de l’inaction climatique. Recul sur les pesticides, sur la rénovation thermique des logements. Mépris de la Convention citoyenne pour le climat. Condamné deux fois par la justice pour inaction climatique. Ses décisions anti-écologiques et ses subventions aux entreprises, sans contrepartie sociale ou environnementale, sont autant de renoncements qui nous maintiennent loin de l’Accord de Paris.

Nous ne pouvons nous résigner à un second quinquennat de renoncements. Le GIEC nous alerte : il nous reste 3 ans pour inverser la tendance, et les leviers d’action existent : isoler les bâtiments, se nourrir localement, produire plus près, développer les énergies renouvelables, encourager les modes de déplacement doux ou collectifs, etc. Ces solutions seront portées par les écologistes au sein de la coalition de la Nouvelle Union Populaire Écologique et Sociale.

Ainsi, notre objectif est simple : envoyer le maximum de député-es écologistes et de gauche à l’Assemblée nationale pour imposer une cohabitation à Emmanuel Macron et donc mettre le pays sur une trajectoire de réduction des émissions de gaz à effet de serre compatible avec l’Accord de Paris.

Ce « jour du dépassement français » est une alerte. Nous vivons dans une société de « consumation » qui épuise les ressources de la planète sans améliorer notre bien-être. Malgré les discours, la situation s’aggrave d’année en année. Il est temps de réagir, de changer de modèle et de préserver l’avenir. En juin prochain, votez écologiste, votez NUPES.