Le projet de Notre-Dame-des-Landes, né dans les années 60, consiste à construire un nouvel aéroport à Nantes, sous prétexte que l’actuel serait en voie de saturation.

Mais le projet de cet aéroport, dit du « Grand-Ouest » est :

Destructeur car il occuperait 2000 hectares de terres agricoles bocagères d’une biodiversité exceptionnelle, alors que notre pays subit un recul accéléré des terres arables disponibles et des zones humides.

Imposé car à en croire les sondages successifs ce projet est à chaque rejeté par une majorité d’habitants de la région (60% contre selon Presse Océan).

Coûteux car, en une période qui conjugue impératifs de réduction des déficits et urgence sociale, rien ne peut justifier de dépenser près de 3 milliards d’Euros pour une infrastructure dont l’utilité sociale n’est pas démontrée. Avec à la clé des bénéfices exorbitants pour la multinationale du BTP Vinci.

Inutile car l’aéroport actuel de Nantes Atlantique, tout sauf saturé et en capacité d’accueillir une augmentation du trafic, ne connaît aucun problème de sécurité. L’alternative d’une réorientation de ses pistes actuelles supprimerait le survol de Nantes et les nuisances sonores qu’il engendre.

Inutile enfin car l’avion, par la quantité d’hydrocarbures qu’il requiert et par l’impact environnemental qu’il occasionne, n’est pas un mode de transport soutenable pour les déplacements intérieurs. Or par temps de rigueur budgétaire, tout l’argent public investi dans l’avion, c’est autant de financements en moins pour le ferroviaire, beaucoup plus écologique.

A rebours du projet de NDDL, nous avons besoin de transports utiles, abordables, sobres sur le plan énergétique

Au lieu de se lancer encore et toujours dans des projets technocratiques et dangereux pour l’environnement sans prendre en compte les vrais besoins et souhaits de la population, les pouvoirs publics devraient se concentrer à l’échelle régionale vers des modes de transport durables plus économes en énergie : priorité au ferroviaire pour la moyenne-longue distance ; tram-trains, tramways, bus performants et aménagements cyclables pour la proximité.

C’est en somme de transports fiables, réguliers, abordables dont nous avons besoin, certainement pas d’un  Ayrault-Port dépassé avant même d’être réalisé !

Soutenez l’ACIPA – Association Citoyenne Intercommunale des Populations concernées par le projet d’Aéroport de Notre Dame des Landes – en signant la pétition accessible via le site : http://acipa.free.fr

Après le succès de la chaîne humaine organisée autour du site le 11 mai, prévoyez un déplacement les 3 et 4 août 2013 à NDDL pour un grand rassemblement festif et de protestation

Jean Leclercq